Le militaire israélien: ministre de l'immigration et de l'identité nationale française
LE MILITAIRE ISRAÉLIEN ARNO KLARSFELD BIENTÔT MINISTRE DE "L’IDENTITÉ NATIONALE" ?
Publié le 8-05-2007
Le policier israélien Arno Klarsfeld est bien placé pour être choisi comme titulaire du nouveau ministère promis par Sarkozy, celui de "l’Immigration et de l’Identité Nationale", selon Le Figaro.
L’homme, il est vrai, a bien le profil requis pour exercer un tel emploi, fondé sur la xénophobie, la stigmatisation et la répression des immigrés, que ces derniers soient étrangers ou de nationalité française.
En 2003-2004, Arno Klarsfeld, avocat de formation mais aussi propagandiste fanatique du gouvernement israélien, a tenu à faire un service militaire dans l’armée israélienne. Il a ainsi été membre des gardes-frontières, un corps qui ne garde aucune frontière puisqu’Israël ne s’en reconnaît pas, mais dont le rôle a toujours été d’opprimer et de pourchasser la population civile palestienne. En l’occurrence, Klarsfeld a "servi", non pas en Israël, non pas sur une quelconque frontière, mais dans la ville palestinienne occupée de Bethléhem, en Cisjordanie. Ce faisant, Klarsfeld s’est rendu coupable, à tout le moins, de complicité de crimes de guerre.
Rentré en France, il propose ses services à Sarkozy, qui lui demande dans un premier temps de l’aider à torpiller la protestation montante contre la loi du 23 février 2005 vantant les "bienfaits" de la colonisation française. Ce sera un fiasco : malgré quelques apparitions devant des caméras obséquieuses, Klarsfeld devra battre en retraite, et la loi inique (son article le plus scandaleux, en tout cas) sera quand même abrogée début 2006.
Plus pervers sera le rôle de Klarsfeld dans le dispositif créé par Sarkozy, à l’été 2006, pour identifier et ficher un maximum de sans-papiers. Klarsfeld, officiellement "Monsieur Bons Offices" dans cette affaire, va contribuer, par ses déclarations lénifiantes, à attirer dans les préfectures un grand nombre de familles convaincues qu’elles remplissent les critères annoncés publiquement pour prétendre à une régularisation, alors même que les dés étaient pipés depuis le début. En clair, Klarsfeld a sciemment joué dans cete affaire un rôle de rabatteur pour la police de Sarkozy.
Dans l’intervalle, le triste sire avait trouvé le temps pour gagner un peu d’argent, comme avocat de la SNCF, poursuivie par des descendants de déportés juifs pour le rôle -tristement incontestable- joué par l’entreprise ferroviaire dans le transport des victimes vers les camps de la mort pendant la deuxième guerre mondiale.
Par CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=2624
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